Process

A tout niveau, chaque création est différente car elle répond à une image rêvée qui doit être parfaitement sondée:
- design en adéquation ou en contraste avec l'environnement architectural
- style surréaliste ou hyperréaliste
- minimaliste ou exubérant
- écosystème régional tempéré ou sub-tropical
- dosage des éléments du quatuor minéral/végétal/animal/lumière
- une approche technologique « lowtech », ou à l’opposé le tout automatisée proactif
- un aquarium fermé de puriste ou bien un aquarium « ouvert » en interdépendance
- le budget
Le dosage de ces différents paramètres en fait sa singularité.
Cette mise en commun entre le client et le concepteur donne naissance à un aquarium d’art et passe nécessairement par un travail préalable de création de croquis et visuels 3D qui seront les supports permettant l’évolution du projet au cours des différentes étapes de sa création.

La sculpture rocheuse constitue l’architecture de la composition. Elle a donc un rôle essentiel dans le premier regard de l’observateur. Inspiré par la prodigieuse variété qu’offre la nature, le sculpteur retiendra tour à tour, l’effondrement, la cassure, le gouffre, la falaise, en s’efforçant de rester conforme à la vérité géologique, œuvre de l’érosion et du temps.
Le sculpteur n’oubliera pas de ménager des abris, des caches et logements pour la flore et la faune. Il prévoira des irrigations pour les parties aériennes, des ruissellements et des cascades. Il n’oubliera pas qu’il doit dissimuler dans le rocher toute la technique de pompes et filtres.
C’est bien le sculpteur qui déterminera le jugement de l’amateur d’aquascaping.

La recherche de la légèreté est une évidence et a donc dirigé l’artiste vers des matériaux tels que le polystyrène haute densité ou encore vers le liège expansé, matériau bio-sourcé par excellence.
Passée l’étape de mise en résine qui apporte la résistance mécanique, un patient travail de mise en couleur est entrepris à l’aide de pigments terreux et de patines. La gamme des couleurs des roches est incroyablement variée. L'opérateur utilise des tons d’ocres, terre d’argile, des sables de grès roses, du mica ...mille nuances naissent sous son pinceau.

Après l’installation proprement dite (structure, cuve, éclairage, électricité, plomberie, etc…), il s’agit de mettre en vie cet espace. Après plantation et ensemencements divers, la colonisation du biotope se met en place. Jour après jour, il tend à devenir un véritable écosystème avec son propre équilibre biologique. La matière organique issue de la faune (plancton, gastéropodes, crustacés et poissons) se transforme sous l’action de bactéries utiles en engrais assimilables par les plantes aquatiques et terrestres. L’équilibre ne s’atteint qu’après stabilisation d’une diversité nécessaire dont l’élaboration demande du temps. La première année connait d’impressionnants « bloom » successifs touchant les différentes mailles de la chaine alimentaire (ex : algues diverses, escargots brouteurs et détritivores, etc…). Ces désordres s’autorégulent sous l’action de facteur limitant tels que le manque de nourriture, d’engrais, de lumière ou l’action de consommateurs/prédateurs.
Dans la nature, le temps étant infini, l’équilibre est toujours atteint. Dans l’espace limité d’un aquarium, il convient de laisser s’organiser le vivant en intervenant le moins possible. C’est à ce prix que l’aquarium/écosculpture® respecte et multiplie la vie. La vie sauvage…

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A tout niveau, chaque création est différente car elle répond à une image rêvée qui doit être parfaitement sondée:
- design en adéquation ou en contraste avec l'environnement architectural
- style surréaliste ou hyperréaliste
- minimaliste ou exubérant
- écosystème régional tempéré ou sub-tropical
- dosage des éléments du quatuor minéral/végétal/animal/lumière
- une approche technologique « lowtech », ou à l’opposé le tout automatisée proactif
- un aquarium fermé de puriste ou bien un aquarium « ouvert » en interdépendance
- le budget
Le dosage de ces différents paramètres en fait sa singularité.
Cette mise en commun entre le client et le concepteur donne naissance à un aquarium d’art et passe nécessairement par un travail préalable de création de croquis et visuels 3D qui seront les supports permettant l’évolution du projet au cours des différentes étapes de sa création.

La sculpture rocheuse constitue l’architecture de la composition. Elle a donc un rôle essentiel dans le premier regard de l’observateur. Inspiré par la prodigieuse variété qu’offre la nature, le sculpteur retiendra tour à tour, l’effondrement, la cassure, le gouffre, la falaise, en s’efforçant de rester conforme à la vérité géologique, œuvre de l’érosion et du temps.
Le sculpteur n’oubliera pas de ménager des abris, des caches et logements pour la flore et la faune. Il prévoira des irrigations pour les parties aériennes, des ruissellements et des cascades. Il n’oubliera pas qu’il doit dissimuler dans le rocher toute la technique de pompes et filtres.
C’est bien le sculpteur qui déterminera le jugement de l’amateur d’aquascaping.

La recherche de la légèreté est une évidence et a donc dirigé l’artiste vers des matériaux tels que le polystyrène haute densité ou encore vers le liège expansé, matériau bio-sourcé par excellence.
Passée l’étape de mise en résine qui apporte la résistance mécanique, un patient travail de mise en couleur est entrepris à l’aide de pigments terreux et de patines. La gamme des couleurs des roches est incroyablement variée. L'opérateur des tons d’ocres, terre d’argile, des sables de grès roses, du mica ...mille nuances naissent sous son pinceau.

Après l’installation proprement dite (structure, cuve, éclairage, électricité, plomberie, etc…), il s’agit de mettre en vie cet espace. Après plantation et ensemencements divers, la colonisation du biotope se met en place. Jour après jour, il tend à devenir un véritable écosystème avec son propre équilibre biologique. La matière organique issue de la faune (plancton, gastéropodes, crustacés et poissons) se transforme sous l’action de bactéries utiles en engrais assimilables par les plantes aquatiques et terrestres. L’équilibre ne s’atteint qu’après stabilisation d’une diversité nécessaire dont l’élaboration demande du temps. La première année connait d’impressionnants « bloom » successifs touchant les différentes mailles de la chaine alimentaire (ex : algues diverses, escargots brouteurs et détritivores, etc…). Ces désordres s’autorégulent sous l’action de facteur limitant tels que le manque de nourriture, d’engrais, de lumière ou l’action de consommateurs/prédateurs.
Dans la nature, le temps étant infini, l’équilibre est toujours atteint. Dans l’espace limité d’un aquarium, il convient de laisser s’organiser le vivant en intervenant le moins possible. C’est à ce prix que l’aquarium/écosculpture® respecte et multiplie la vie. La vie sauvage…